Après avoir ouvert les
portes de l’association Ladisfarne, entrons dans cet institut afin de mieux
connaître ce qu’est vraiment le New Age. Osons en effet marcher jusqu’à cette
falaise. La montée risque d’être ardue, voire dangereuse. Soyons donc prudents…
Huxley et ses états de
conscience
Plus tard, en 1958, Huxley
publie un essai, Retour au meilleur des mondes, pour montrer que la société
tend en effet à devenir celle qu’il a décrite dans son livre en raison des
moyens de contrôle disponibles sur les populations, notamment des substances
dites psychédéliques. Quelques années auparavant, en 1954, il a écrit un
ouvrage plus détaillé sur ces produits.
Le terme bien étrange
de « psychédélique »
est né d’une correspondance entre le docteur Humphrey Osmond et Huxley en quête
d’un mot capable de désigner les substances qu’ils utilisaient et qui leur
permettaient de mieux connaître le psychisme. Le terme est tiré de deux
mots grecs, « psyche »
(« âme ») et « deloun »(« rendre visible, montrer »). Il peut
alors être traduit par « qui rend
l’âme visible, manifeste ». Comme le terme a pris une consonance
négative en raison de l’emploi inconsidéré de ces substances par des mouvements
peu recommandables, il a été remplacé par le terme « enthéogène », qui
signifie littéralement « qui éveille
la divinité intérieure ».
Revenons à Huxley. Dans ses
deux livres Les portes de la perception et Le Ciel et l’Enfer (1954),
il raconte ses propres expériences des substances psychédéliques. Il en conclut
qu’en les absorbant, la perception de la réalité est exacerbée et fascinante, et
que leur consommation lui a permis de se transformer positivement. Cependant,
et c’était le but de ses expériences, ils ne peuvent pas lui fournir ce qu’il
recherchait, c’est-à-dire la vision mystique ou encore appelée la philosophie
universelle. Son objectif était en effet d’atteindre les « régions de l’esprit », dites aussi
« états de conscience ».
Sri Aurobindo (1872-1950), l’évolutionnisme
à la mode hindouiste
Sa pensée est plutôt simple.
L’homme n’est qu’un chaînon vers une nouvelle espèce qu’il faut préparer.
Il n’est qu’un « être de transition ».
Il admet donc la théorie évolutionniste de Darwin qu’il développe jusqu’à
professer que l’évolution humaine attendue sera plus radicale que les
précédentes. Elle passe par le développement de nos capacités spirituelles
qui atteindront une telle dimension que sa manifestation marquera un saut
évolutif propre à la naissance d’une nouvelle espèce. C’est ainsi qu’à
partir de 1926, il se prépare dans sa retraite à ce saut évolutif. De nombreux
disciples se réunissent autour de lui.
Sri Aurobindo distingue
trois âges successifs dans l’histoire humaine : l’âge conventionnel puis
l’âge du protestantisme, « âge individualiste
de la religion, âge de la révolte, du progrès et de la liberté » et
enfin l’âge qu’il attend, « une
période subjective de l’homme où l’homme doit boucler le cercle et redécouvrir
son moi profond en suivant une nouvelle ligne ascendante, ou une nouvelle
révolution du cycle des civilisations. »[2]
La pratique du yoga vise à cette préparation, c’est-à-dire à l’obtention
d’un pouvoir de conscience qu’il appelle « supramental ». Sa philosophie se diffuse au travers la revue Arya
et d’ouvrages au début du XXe siècle en Europe.
L’institut Esalen, un centre
de recherche particulier
Le détour a été instructif. Nous
avons pris connaissance de deux idées fortes qui inspirent les fondateurs de
l’institut Esalen : l’exploitation des ressources du psychisme humain
et le développement de la conscience humaine, étape majeur pour
l’évolution jugée inéluctable de l’espèce humaine. Notons, et c’est un point
essentiel, Huxley et Sri Aurobindo recherchent et mettent en œuvre des
pratiques destinées à cette transformation. Ce ne sont point simplement des
théories.
C’est ainsi que l’institut
Esalen se présente comme un centre de recherche dont son principal
objectif est de développer le psychisme humain au moyen de différentes
techniques. Y sont pratiqués les massages, le yoga, la méditation, les
thérapies somatiques, la gestalt, etc. De nos jours, il se présente toujours
comme un « centre de recherche et
d’étude sur les nouvelles thérapies, la spiritualité, les philosophies
indiennes et asiatiques, le psychisme, les liens entre le corps et l’esprit »[5].
Il est aussi « la Mecque de la
contre-culture et du développement personnel »[6].
En effet, il se définit comme un centre d’éducation alternative et
éclectique pour la réalisation de soi.
Une expérience psychiatrique douloureuse
Nous avons ainsi suivi
Murphy avant la fondation de l’institut. Retrouvons désormais son ami Dick
Price. Son histoire est aussi à raconter.
L’éducation intégrale
De nouveau libre, Price réside
à San Francisco dans un centre particulier, « The culturel integration fellowship « , d’où sortira l’institut
californien d’études intégrales. C’est dans ce lieu qu’il rencontre Murphy,
lui-même résident. Cet institut a été fondé par Haridas Chaudhuri, un disciple
de Sri Auribindo.
Le terme d’intégral nous
renvoie à la pratique du yoga que le guru a inventé. L’éducation intégrale
consiste à prendre en compte toutes les « vérités » énoncées dans chaque culture, tradition,
philosophie, etc. pour les considérer vraies uniquement dans leur domaine de
référence puis de les intégrer dans un système cohérent pour
parvenir à la compréhension globale du monde. Le terme peut aussi
s’appliquer sur la psychologie définie alors comme « un système psychologique soucieux d’explorer et de comprendre la
totalité du phénomène humain […] » qui « dans sa largeur, couvre tout le spectre
corps, esprit, psyché, tandis que sa profondeur […] », il « englobe l’inconscient et les dimensions conscientes
de la psyché ainsi que la dimension supra consciente traditionnellement exclue
de l’étude psychologique »[8].
Des personnalités influentes
à l’institut Esalen
L’institut est réputé pour accueillir
de nombreux artistes, par exemple Bob Dylan, Simon et Garfunkel. C’est
pourquoi il est souvent présenté comme un lieu de la contre-culture qui
se développe à partir des années 60. « Drogue
psychédélisme et création, mysticisme, massage et sexualité sans tabou, mépris
de la science officielle caractérisent alors les théories et les travaux
pratiques de cette pépinière de contre-culture. »[10]
« Pendant quelques années, l’institut Esalen reçut la visite d’un nombre
considérable d’écrivains, de chercheurs, de dissidents du freudisme ou de
contestataire de la psychiatrie et de l’ordre familial bourgeois, tous fascinés
par cette quête psychédélique du New Age »[11].
Cependant, parmi les visiteurs
et conférenciers, intéressons-nous à un groupe d’intervenants, toutes
psychologues réputés : Abraham Maslow (1908-1970), auteur de la
célèbre pyramide des motivations, notamment en usage dans le monde du travail, Carl
Rogers (1902-1987), renommé pour sa psychothérapie centré sur la personne, Fritz
Perls (1893-1970), fondateur de la Gestalt-thérapie, une thérapie centrée
sur l’interaction constant de l’homme avec son environnement, ou encore Victor
Franckle (1905-1987). Tous ces savants ont fondé et développé la
psychologie dite humaniste.
La psychologie humaniste
Le behaviorisme,
connu aussi sous le nom de comportementalisme, considère que seul le
comportement extérieur de l’homme, donc les phénomènes observables, doit être
l’objet de la psychologie. Les individus se diffèrent en raison du milieu dans
lequel ils évoluent. Celui-ci les conditionne, façonnant leurs comportements
qui constituent à leur tour leur personnalité. Comme leurs pensées, leur
langage, leur émotion relèvent de ce conditionnement, il est aussi possible de
les modifier par un nouveau conditionnement. Ainsi, l’homme résulte d’une
chaine mécanique de stimuli et de réponses.
La psychanalyse est
plus connue par le grand public. C’est une méthode de soin fondée par Sigmund
Freud qui s’appuie sur le postulat de l’existence de déterminisme psychique :
toute idée, tout acte a une cause, au moins dans l’inconscient. Ainsi, la
psychanalyse est souvent définie comme une investigation des processus
psychiques qui permet d’explorer l’inconscient. Dans une de ses conférences,
Freud définit la fin de la psychanalyse : « elle n’opère pas autre chose que la mise à jour de l’inconscient dans la
vie psychique »[12].
L’homme est sous influence de forces subconscientes conditionnées de manière
irréversibles par la société.
Qu’est-ce que finalement la
psychologie humaniste ? Elle insère la dimension individuelle, mystique et
spirituelle dans la psychologie. Elle conçoit « l’être humain comme une personne en développement souffrant
parfois de carences »[13]
Elle étudie alors les conditions de la santé mentale de l’individu en
s’intéressant surtout aux aspects positif de l’existence[14]. « La nature fondamentale de l’être humain,
quand il fonctionne librement, est constructive et digne de confiance. »[15]
Ainsi, la psychologie humaniste envisage l’être humain comme une personne
fondamentalement bonne, dotée d’un potentiel qu’elle actualise dans la
perspective de se réaliser, de s’accomplir et de mener une vie pleine.
Rogers définie
une approche centrée sur la personne. « L’hypothèse centrale de cette approche peut être brièvement résumé
ainsi : l’individu possède en lui-même les ressources considérables pour
se comprendre, se percevoir différemment, changer ses attitudes fondamentales
et son comportement vis-à-vis de lui-même. »[16]
Pour lui permettre d’accéder à ses ressources, il lui faut un climat favorable
caractérisé par trois conditions : l’authenticité, l’estime et l’empathie.
Ces conditions ne sont applicables quand le développement de la personne est en
jeu, c’est-à-dire dans les relations avec la personne et les autres.
Frankle se
concentre sur le sens de l’existence. Selon lui, « la principale préoccupation de
l’homme n’est pas gagner du plaisir ou d’éviter la souffrance, mais plutôt
de voir un sens dans sa vie. »[18]
La logothérapie, dont il est l’inventeur, est une psychothérapie basée sur la
découverte du sens à la vie.
Dans la psychologie
humaniste, la réalisation de soi est conçue comme un processus dynamique.
La personne est en cours de réalisation, connaissant ses richesses et ses
limites, cherchant à harmoniser les différentes tendances qui sont en lui. Tout
organisme vivant possède une sorte d’instinct d’accomplissement qui le fait
croître et réaliser tout son potentiel. « C’est élan vital qui conduit l’homme vers un développement plus
complexe et plus complet. »[19]
La psychologie a dont pour but de libérer cet « élan vital ».
Cependant, la portée de
leurs pensées dépasse la psychologie. Dès le début, elle est nettement
philosophique. Et dans un de ses derniers ouvrages, Rogers lève le voile et
appelle à un changement de paradigme idéologique. Tout doit désormais
être centré sur la personne, y compris la religion, l’État, la société… Son
regard est tourné vers un « humanisme
universel » qui vient…
Le mouvement du potentiel
humain
Le mouvement apparaît
d’abord fortement contestataire. Il propose une « contre-culture ». Mais il est beaucoup
plus sérieux qu’il ne paraît. Ce ne sont pas des hippies qui s’insurgent contre
la société en se perdant dans des expériences qu’elle condamne. Il regroupe des
savants, et pas seulement des psychologues ou des psychiatres, des
intellectuels et des hommes d’influence.
De nos jours, nombreuses
sont les thérapies qui relèvent de ce mouvement. En 1980, elles étaient au
nombre de 250 environ ! « L’objectif
principal est de faire advenir la personne à la connaissance de soi pour
épanouir ses potentialités qui auraient été inhibées par l’éducation et la
société. »[21]
Elles ne cessent encore de se diffuser sous différents visages. Le coaching en
serait un « bâtard »[22].
Nombreux sont alors ceux qui les pratiquent sans se rendre compte de leur
finalité ou de leur origine. Certains d’entre eux finissent par rejoindre un
des groupes sectaires qui revendiquent leur appartenance au New Age. Le monde
de l’entreprise a aussi su s’approprier de certaines de ces pratiques pour
« valoriser le potentiel humain ».
De nos jours, il n’est plus
utile de se rendre en Californie pour suivre des stages et s’exercer à des
thérapies que propose l’institut Elasen. Des praticiens proches de chez nous
peuvent nous proposer des moyens d’évolution psychiques. Certes, les
mots sont différents. Il ne s’agit pas d’effrayer les probables clients par des
mots qui résonnent trop le New Age. Songeons par exemple à ce psychologue qui,
au cours d’une semaine de séminaire à Paris, nous ouvre « à un état de conscience élargie grâce à l’aide de la respiration
holotropique et de la transe chamanique mais également de la danse, des sons,
du chant, de la méditation et de la peinture spontanée […] En un sens, la respiration holotropique est
le complément parfait pour tous ceux qui souhaitent explorer les racines de la
vie psychique afin d’utiliser les forces reconquises dans des activités liées à
leurs forces de la vie. »[23]
Conclusions
Les valeurs de notre société
moderne ne sont pas non plus si éloignées de celles proposées par les
psychologues humanistes. Mais au lieu de se focaliser sur la raison et la
matière, offrant une vision froide et inhumaine de l’homme en raison des
restrictions opérées, le New Age propose une vision où se mêlent et se
confondent tous les facultés humaines, sans équilibre ni raison.
C’est pourquoi le
christianisme apparaît comme un obstacle et donc un ennemi à abattre. Car non
seulement, il conçoit l’homme dans sa totalité mais avec équilibre et profondeur,
avec une sagesse éprouvée par le temps, mais il dévoile aussi notre misère et
nos refus, nos dépendances et nos vanités, et propose un remède extérieur à
nous-mêmes, là où elle réside réellement…
Certes, les thérapies
développées et diffusées par l’institut Esalen sont souvent pratiquées sans
songer aux idées qui les ont fait naître mais « ces pratiques communiquent par elles-mêmes, voire indirectement, une
mentalité qui peut influencer la pensée et inspirer une vision très
particulière de la réalité »[24].
Comme le disait un expert, nombreux sont ceux qui vivent selon les idées du New
Age sans le savoir. Et le monde a su parfaitement s’adapter à cet esprit qui se
diffuse et se développe silencieusement, à toute allure. L’offre commerciale
n’a pas cessé de croître, alimentant davantage une pensée égocentrique. L’homme
reste encore plus seul face à lui-même…
Épilogue
En 2016, l’institut a connu
un désastre financier après des glissements de terrain. L’année suivante, un
nouveau directeur a été nommé, M. Tauber, ancien chef de produits Google et
coach professionnel de start-up. Une nouvelle mission lui a aussi été donnée :
le nettoiement de l’âme des cadres et ingénieurs de la Silicon Valley.
Désormais, il propose en effet des séjours et des ateliers pour les dirigeants
de Silicon Valley, pour tous ceux qui éprouvent de la dépression et de la
dépendance à la technologie et à Internet, ceux qui sont déboussolés, pour
« les aider à renouer avec eux-mêmes »,
« à trouver la paix intérieure »[25].
Comme le déclare Tauber, il faut répondre aux questions qu’ils se posent.
Lesquelles ? « Ils se demandent
s’ils font ce qu’il faut pour l’humanité. »
Notes et références
[1] Communauté ascétique
hindou qui s’organise autour d’un maître ou professeur, appelé
« guru ».
[2] Sri Aurobindo, Le
cycle humain, chapitre 1, 3ème édition, 2011, 1ère
édition en 1972.
[3] Mirra Alfassa
(1878-1973), française et guide spirituel de la communauté, dit le
« Mère », Mère parle d’Auroville, 1977.
[4] Voir Étude :
regards sur le mouvement spirituel fondé par Sri Aurobindo et la Mère,
Patrick Beldio, David Brêle et Marie Horassius, 4 septembre 2018, chapitre 3, Le yoga artistique de la Mère à l’Ashram de
Sri Aurobindo, Patrick Beldio, religion.info.
[5] Hélène Fresnel, Voyage
à Esalen, temple du développement personnel, Août 2013, psychologie.com.
[6] Hélène Fresnel, Voyage
à Esalen, temple du développement personnel.
[7] Dick Price, Dick
Price : an interview, dans esalen.org, accessible le 4 décembre
2020.
[8] Bahman Shirazi,
Integral psychology, metaphors and process of personnal integration,
2001, édition Matthijs.
[9] Voir Émeraude, décembre 2020,
article « Le New-Age (2) : l'association Lindisfarne, pour une nouvelle
culture, planétaire, globale et holiste ».
[10] Centre de
documentation et de recherche sur les massages, cfdrm.fr, article Massage
esalen.
[11] Elisabeth Roudinesco,
Le
patient, le thérapeute et l’État, Fayard, 2004.
[12] Freud dans Conférences
d’introduction à la psychanalyse (1916-1917), 1999, Gallimard.
[13] Alfonso Santarpia, Introduction
aux psychothérapies humanistes, Dunod, 2016, dunod.com.
[14] Elle donnera
naissance à la psychologie positive qui fera l’objet de plusieurs articles de
notre part.
[15] Carl Rogers, cité à
plusieurs reprises dans les articles traitant de sa psychologie. Par
exemple : Qui mieux que Carl Rogers pour parler de l’ACP ?,
Geneviève Odier, gaelle-germain.fr.
[16] Carl Rogers, Client-Centered
Approach Therapy, 1986, dans Le regard positif inconditionnel : une
manière d’être mal comprise, Ruth Sanford, Nicole Stora, Françoise
Ducroux-Biasse, 2009/1, www.cairn.info.
[17] A. Maslow, Vers
une psychologie de l’être, Domont, Fayard, 2007.
[18] Voir New
Movement in Neuroscience : A Purpose-Driven Life, Adam Kaplin, M.D.,
Ph.D., et Laura Anzald.
[19] Carl Rogers cité dans
Une
psychothérapie centrée sur la personne, acpfrance.fr, Lu le 6
décembre 2020. Voir Carl Rogers, Client-Centred Therapy, 1951.
[20] Robert Castel, La
gestion des risques : de l’anti-psychiatrie à l’après-analyse,
éditions de Minuit, 1981.
[21] Unadfhi, Union
nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de
sectes, Que sait-on de ? Les nouvelles thérapies, 22août 2014, unadfi.org.
[22] Françoise Champion et
Xavier Briffault, Le coaching, « bâtard » du potentiel humain pour l’individu
transformable d’aujourd’hui, Communication
et organisation, n°28, 2006, OpenEdition
journals, doi.org.
[23] Puissance du vivant.
Chamanisme, conscience et respiration holotropique, psyemergence.com.
[24] Conseil pontifical de
la culture, Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Jésus-Christ
le porteur d’eau vive, Une réflexion chrétienne sur le « Nouvel Age »,
3 février 2003, vatican.va.
[25] Nelly Bowles, Big
Sur, en Californie, le berceau des hippies nouveau nid des techies,
Courrier international, 29 décembre 2017. Voir
l’article original The New York Times, Where Silicon Valley is going to get un
touch with its soul, 4 décembre 2017, nytimes.com.
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