Des conversations peuvent
nous étonner, voire nous scandaliser. Elles nous laissent longtemps des
souvenirs amers et nous poussent parfois à réagir tant l’erreur nous effraye et
nous révulse. Nous nous souvenons par exemple d’un entretien que nous avons eu
avec un proche, catholique pratiquant. Nous parlions d’un comportement que le
commandement divin interdit et par conséquent, à notre tour, nous le
condamnions en faisant attention de ne pas porter notre jugement sur ceux qui
les pratiquent. La réponse de notre interlocuteur nous a stupéfaits. « Ils n’ont pas mal agi puisqu’ils ont agi
selon leur conscience ». En dépit de nos arguments pour lui montrer la
nature et la gravité du péché, il ne changea guère sa réponse. Certes, sa voix
était plus troublée, moins sûre, plus conciliante avec notre position. Il
chercha confusément à excuser le pécheur en s’appuyant sur sa sincérité et
s’obstina péniblement à ne plus voir de péché dans son comportement. « Pour nous, il a commis un mal, mais pour
lui, il n’y a aucun mal », continua-t-il à nous répondre comme un
refrain sans âme. Mais las du sujet qui le mettait dans une situation instable,
il changea finalement le sujet de la discussion …
Le malaise palpable de notre
interlocuteur comme notre colère intérieure sont des signes révélateurs d’une crise morale que connaît de nos
jours l’Église. Ce terme ne vient pas de nous. Il apparaît officiellement en
1993 dans une encyclique de Jean-Paul II, intitulé Veritatis Splendor, ce
qui signifie « la splendeur de la
vérité ». Contrairement à ce que pourrait envisager son titre, le
sujet est en fait dédié à la morale. Le nom même de cette lettre révèle le mal.
La crise morale réside en effet dans le
rapport entre la vérité et la morale…
L’aggiornamento de
l’enseignement moral
Revenons aux années qui
suivent la seconde guerre mondiale. De nombreuses voix dans l’Église s’alarment
du rejet de la morale chrétienne par la
société contemporaine. Celle-ci n’attire plus les hommes, voire les
repousse. Elles cherchent alors à déterminer les causes et à trouver des remèdes.
D’abord isolés, des
solutions parviennent à faire émerger des tendances. Certaines d’entre elles promeuvent une nouvelle morale, plus proche des aspirations des contemporains,
plus centrée sur l’homme et ses besoins, plus adaptée à la société
multiculturelle et à ses contraintes. D’autres veulent uniquement changer l’enseignement de la morale
pour la rendre plus accessibles et audibles. Des théologiens et des penseurs
chrétiens en appellent alors à un « aggiornamento » en matière de
morale. Dans la volonté de réforme qu’ils affichent, certains veulent en
fait une rupture dans l’enseignement de
la morale chrétienne. C’est pourquoi, en 1993, le pape rappelle à l’ordre tous ses novateurs par l’encyclique Veritatis
Splendor.
Veritatis Splendor : le
nécessaire rappel à l’ordre
Selon la plupart des
commentaires, Veritatis Spendor est la
première lettre encyclique dédiée entièrement à la doctrine en matière de
morale, ce qui révèle la gravité de la situation. Cependant, sa publication
n’est pas surprenante. Elle est même attendue…
Depuis le concile de Vatican
II, des papes sont en effet intervenus à
plusieurs reprises pour défendre certains points de la doctrine morale et
s’inquiéter manifester une certaine inquiétude à l’égard des innovations
théologiques. En 1968, l’encyclique Humanae Vitae s’est ainsi inquiétée
des « normes particulières ».
En 1975, la déclaration romaine Persona Humana défend les notions de
« nature humaine » et
de « loi naturelle » en
raison des attaques portées contre elles. En 1981, l’autorité de l’Église en
matière morale est remise en cause après la publication de Familiaris Consortio. Puis
en 1987, à l’occasion du deuxième centenaire de la mort de Saint Alphonse de
Liguori, le pape Jean-Paul II annonce son intention d’écrire une encyclique
pour « traiter plus profondément et
plus amplement les questions concernant les fondements mêmes de la théologie
morale »[1],
fondements qui sont attaqués par des
courants contemporains.
Une crise morale majeure
En 1993, Jean-Paul II publie
donc l’encyclique Veritatis Splendor. Il se voit en effet dans la nécessité de rappeler les fondements de
la théologie morale. « Aujourd'hui,
cependant, il paraît nécessaire de relire l'ensemble de l'enseignement moral de
l'Église, dans le but précis de rappeler quelques vérités fondamentales de la
doctrine catholique, qui risquent d'être déformées ou rejetées dans le contexte
actuel. »(n°4)[2]
Le pape présente cette nécessité comme un « devoir urgent de
proposer son discernement et son enseignement, afin d'aider l'homme sur le
chemin vers la vérité et vers la liberté. »(n°4)
Ses mots sont terribles. Il parle en effet de « véritable crise » (n°5), de « la crise la plus dangereuse qui puisse
affecter l’homme » (n°93). Ses conséquences sont dramatiques. En obscurcissant « la splendeur de la vérité morale », elle pourrait conduire à
l’impossibilité « d’établir et de
maintenir l’ordre moral des individus et des communautés » (n°93) et
finalement à la perte du sens moral.
La crise est donc « graves pour la vie morale des fidèles,
pour la communion dans l'Église et aussi pour une vie sociale juste et
solidaire. »(n°5)
Ainsi l’encyclique s’adresse uniquement à tous les évêques car ils sont chargés
de garder « la saine doctrine ».
Mais par son contenu, l’encyclique est aussi adressée à ceux qui enseignent la théologie morale.
L’encyclique porte donc essentiellement
sur les fondements même de la théologie morale car « des éléments de l’enseignement morale de l’Église » sont « particulièrement exposés à l’erreur, à l’oubli ou à l’ambiguïté » (n°30).
Veritatis Splendor : la
condamnation de la morale autonome
Le pape est en effet inquiet
d’une nouveauté qui touche l’Église en la fin du XXe siècle et plus particulièrement
l’enseignement de la morale. Il est conscient que le contexte n’est guère
favorable à la morale chrétienne et peut donc influencer les chercheurs et faire dévier son enseignement. « En effet, une nouvelle situation est
apparue dans la communauté chrétienne elle-même, qui a connu la diffusion de
nombreux doutes et de nombreuses objections, d'ordre humain et psychologique,
social et culturel, religieux et même proprement théologique, au sujet des
enseignements moraux de l'Église. »
Contrairement au début du
XXe siècle, ce ne sont plus les dogmes qui font l’objet de remises en question au
sein même de l’Église mais bien l’enseignement moral. En effet, il est bien
difficile de préserver une morale quand ses fondations sont ébranlées. La crise qui ébranle l’enseignement de la
vérité ne peut en effet que toucher l’enseignement de la morale tant les
deux domaines ne peuvent se dissocier. Et c’est justement dans leur
dissociation que semblent relever les erreurs actuelles. L’agir ne peut être séparé de la pensée…
L’enseignement traditionnel
de la théologie morale fait donc l’objet d’une opposition « globale et systématique » en raison
de « conceptions anthropologiques et
éthiques déterminées ». Nombreux sont ceux qui cherchent à introduire dans la morale chrétienne des
principes qui ne relèvent pas de l’Église et de son enseignement. « Au point de départ de ces
conceptions, on note l'influence plus ou moins masquée de courants de pensée
qui en viennent à séparer la liberté humaine de sa relation nécessaire et
constitutive à la vérité. » Selon Jean-Paul II, la cause de la crise viendrait de la séparation entre
la vérité et la liberté et donc la morale.
Les
tendances erronées séparent en fait la morale et la foi. Les
conséquences en sont alors rapides. « Ainsi,
on repousse la doctrine traditionnelle de la loi naturelle, de l'universalité
et de la validité permanente de ses préceptes ». Puis, « certains enseignements moraux de l'Église
sont simplement déclarés inacceptables ». Enfin, « on estime que le Magistère lui-même ne peut intervenir en matière
morale que pour « exhorter les consciences » et « pour proposer les valeurs »
dont chacun s'inspirera ensuite, de manière autonome, dans ses décisions et
dans ses choix de vie. » Les
critères de moralité sont ainsi devenus purement subjectifs. Ces courants
enseignent finalement que seul l’individu peut déterminer le bien et le mal,
entraînant finalement à leur confusion.
Vérité et liberté
Or comme le précise
Jean-Paul II, l’Église a le devoir
d’enseigner aux hommes non seulement la vérité mais également la liberté et
la morale, car Notre Seigneur Jésus-Christ détient seul « la réponse décisive » aux
interrogations humaines, c’est-à-dire « sur
ce qui est bien et sur ce qui est mal » (n°8). Il « enseigne la vérité dans l’agir morale
» (n°8). Mais il ne s’agit pas pour le fidèle d’entendre cet enseignement
et d’y adhérer, il doit aussi la mettre en pratique. Sa vie doit être
cohérente avec sa foi devant Dieu et les hommes. Cela impose la fidélité et
donc l’obéissance à l’égard de la Loi de Dieu. C’est ainsi qu’en imitant Notre
Seigneur Jésus-Christ, il devient véritablement enfant de Dieu. « La vérité éclaire l'intelligence et donne sa
forme à la liberté de l'homme, qui, de cette façon, est amené à connaître et à
aimer le Seigneur.» C’est
bien Notre Seigneur Jésus-Christ qui
définit le sens authentique de la liberté.
Cependant, par le péché, le fidèle est plus amené à
désobéir et à ne plus reconnaître la vérité. Il oublie que Dieu est le seul
bon. Or, sans cette vérité, aucune
morale n’est possible. «
Dieu seul, le Bien suprême,
constitue la base inaltérable et la condition irremplaçable de la moralité » (n°99).
Il est le principe comme la fin de la morale. Il implique la participation de
la raison et de la volonté. Ainsi depuis le péché, l’homme recherche la liberté
hors de la vérité, c’est-à-dire hors de Dieu, hors du chemin qu’est Notre
Seigneur Jésus-Christ. C’est une « liberté
illusoire » (n°2). « Seule
la liberté qui se soumet à la Vérité conduit la personne humaine à son vrai
bien. »(n°84) Il ne peut donc y avoir « une liberté ni en-dehors de la vérité ni contre elle » (n°95).
L’erreur que dénonce le pape
consiste « à exalter la liberté au
point d’en faire un absolu, qui serait la source des valeurs » (n°32),
au point que la vérité est elle-même dépendante de la liberté. Cela suggère que
l’obéissance aux commandements divins et aux normes morales dépendent en fait du
contexte sociale, culturelle, historique.
Contre l’autonomie de la
morale
L’encyclique
dénonce les théories qui enseignent la séparation de la vérité et de la liberté, ou
plus précisément de la foi et de la morale. Elle dénonce clairement la morale autonome, qui rejette l’existence
d’une loi naturelle universelle et immuable, efface les commandements et refuse
l’autorité du Magistère de l’Église en matière morale au nom de la conscience,
jugée seule maître et en fait autonome en la matière. En fait, l’erreur
consiste à croire en « la souveraineté
totale de la raison dans le domaine des normes morales »(n°36), ou dit
autrement, que les normes morales seraient « l'expression d'une loi que l'homme se donne à lui-même de manière
autonome et qui a sa source exclusivement dans la raison humaine. »(n°36)
Dieu est alors exclue de la morale.
Contre une conscience seule
maîtresse de la morale
Mais si la raison est
souveraine dans le domaine moral, que
devient la conscience ? Elle devient « instance ultime et suprême de décision »[3]
et donc infaillible, elle-même autosuffisante.
On lui attribue en effet « des
prérogatives d'instance suprême du jugement moral qui détermine d'une manière
catégorique et infaillible le bien et le mal. »(n°32) Une chose est
alors jugée bonne en raison de la sincérité de la personne ou de son
authenticité.
Or, comme le rappelle
Bruguès, la Sainte Écriture décrit la conscience « comme un témoin intérieur de la fidélité ou de l’infidélité à la loi
divine, elle-même inscrite dans les cœurs. »[4]
C’est en tant que témoin qu’elle peut
dénoncer la rectitude d’une action ou sa malice. Cependant, la conscience
peut se tromper. Elle a besoin d’être
éclairée. C’est le rôle de l’Église
de lui montrer les vérités qu’elle doit posséder à partir de la lumière de la
foi.
Ainsi au lieu d’exprimer un
jugement par un acte d’intelligence à partir de la connaissance universelle, la
conscience individuelle se voit attribuer « le privilège de déterminer les critères du bien et du mal, de manière
autonome, et d'agir en conséquence. »(n°32) La source de la loi morale ne réside pas en l’homme mais en Dieu. L’idée
que la conscience est « créative »
est ainsi formellement condamnée.
Nous revenons en fait à la source du péché originel telle
qu’elle est décrite dans la Genèse. En s’arrogeant le droit de décider ce qui
est bien et ce qui est mal, nos premiers ancêtres ont commis l’irréparable,
transgressant l’ordre divin. Adam et Ève n’avaient pas le droit de se nourrir
du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Leur liberté avait
cette seule limite. Ils devaient accepter
la loi morale que Dieu donne à l’homme.
Cinq formes de déviations
L’encyclique dénonce cinq
formes de déviation :
- l’autonomie de la raison au nom de laquelle est niée « l'existence, dans la Révélation divine, d'un contenu moral spécifique et déterminé, de validité universelle et permanente »(n°37) ;
- la
remise en cause de la loi naturelle, ce qui conduit à nier les
devoirs fondamentaux à l’égard de la vie humaine ;
- la
subordination de la nature à l’histoire et à la culture, ce
qui conduit à refuser l’universalité et l’intangibilité de la loi
morale ;
- la
souveraineté des droits de la conscience, rejetant toute
subordination de la conscience à une norme extérieure à elle, c’est-à-dire
universelle et objective, à la loi divine et à la loi naturelle ;
- la
légitimation de la faute par « une option fondamentale » juste.
Causes de ces erreurs
D’où viennent ces
erreurs ? Le pape nous donne des éléments de réponse. « À l'invitation du Concile Vatican II, on a
désiré favoriser le dialogue avec la culture moderne, en mettant en lumière le
caractère rationnel — et donc universellement intelligible et communicable —
des normes morales appartenant au domaine de la loi morale naturelle. En
outre, on a voulu insister sur le caractère intérieur des exigences éthiques
qui en découlent et qui ne s'imposent à la volonté comme une obligation qu'en
vertu de leur reconnaissance préalable par la raison humaine et, concrètement,
par la conscience personnelle.»(n°36)
Le pape revient alors sur le deuxième concile de Vatican. Devant
les appels à un profond changement de l’enseignement de l’Église, celui-ci a en
effet demandé de le renouveler en prenant notamment « un soin particulier à l'enseignement de la théologie morale »[5].
Cette invitation a alors généré la « mise
en discussion globale et systématique du patrimoine moral »[6],
que regrette finalement le pape. Un autre théologien voit aussi l’élaboration
de ces théories « à partir de la
constitution Gaudium et spes, sur
« l'autonomie des réalités terrestres » mais qu'elles ont été transposées
« à la réalité morale ». »[7]
Une mise en discussion mal
contrôlée ?…
Nous pouvons sans difficulté
comprendre aussi que la sécularisation
de la société a conduit à celle de la morale et donc à exagérer le rôle de la conscience et de l’individu au détriment de
toute autre autorité. Depuis trop longtemps, des discours ont enivré
l’homme, flattant son égocentrisme au point qu’il veut vivre comme il
l’entend, croyant finalement que sa voix intérieure est créatrice de valeur en
elle-même. Cette tendance n’est-elle pas aussi favorisée par les autorités de
l’Église elles-mêmes qui loue de manière maladroite depuis plus de cinquante
ans la liberté de conscience ? L’homme contemporain est conduit à croire
que sa liberté de conscience était une valeur
absolue devant laquelle tout doit se plier, y compris la puissance divine. Il
n’a donc pas besoin d’être dans la vérité pour dire ce qui est bien et mal.
Dans l’encyclique Veritatis
Splendor, le pape Jean-Paul II condamne formellement des courants de
pensée, au sein même de l’Église. En
exaltant la liberté humaine comme un absolu au point de la délier de la vérité,
ces erreurs interprètent d’une manière nouvelle ses rapports avec la loi
morale, la nature humaine et la conscience et à donner de nouveaux critères
pour évoluer la moralité de nos actes. Elles déterminent l’homme, par sa raison et sa conscience, comme la source de tout
jugement moral. Finalement, par leur volonté d’autonomie en matière morale, elles renouvellent la faute originelle
d’où a découlé le drame de l’humanité.
La condamnation est formelle
et claire. Les théories qui revendiquent la « souveraineté "totale de la raison", la séparation entre un
ordre éthique terrestre et un ordre intérieur de salut », qui nient
l'existence de « préceptes moraux
spécifiques et déterminés, ainsi que [...] leur validité universelle et
permanente », et qui conséquemment, rejettent « la compétence doctrinale de l'Église sur les normes morales précises
concernant le bien humain constituent autant de "thèses incompatibles avec
la doctrine catholique" »(n°37). L’encyclique condamne sans
ambiguïté les théories morales modernes qui, convaincues de l'autonomie de la
conscience, finissent par confondre la
vérité avec le jugement de la conscience en excluant toute autre autorité supérieure.
Ces tendances ou ces théories
sont sources de relativisme et de
subjectivisme en matière morale, ce qui conduit l’homme à un terrible et
dramatique individualisme. La liberté qu’il vante tant est alors rendue
illusoire à force de s’éloigner de la source de tout bien. Le silence de Dieu
est impitoyable. Son absence en est un cruel châtiment…
Épilogue
Quand l’encyclique est
publiée, des voix, y compris catholiques, s’indignent contre un pape qui ose
acclamer la vérité et refuser la modernité. « Comment une telle Église hautaine, avant tout magistérielle [et] très
masculine, pourrait-elle être présente au monde moderne ? »[8]
Certaines rajoutent même qu’il s’oppose à la conscience pour mieux asseoir
l’infaillibilité pontificale[9] !
Elles prétendent aussi que l’encyclique est le reflet de « l’absolutisation de l’autorité »[10].
La crise devient encore plus publique…
En dépit de l’encyclique, les
erreurs continuent leur chemin. Des théologiens défendent encore l’idée de
« l’autonomie morale, c’est-à-dire le fondement de la moralité
dans la responsabilité qui s’impose à l’être humain comme l’implication de sa
liberté. »[11]
C’est ainsi qu’ils montrent indirectement la
racine même de la crise morale actuelle, c’est-à-dire le divorce qui existe entre la foi et la morale, et finalement entre
la vérité et la liberté, par le refus de toute autorité extérieure à eux-mêmes…
[2] Jean-Paul II,
encyclique Veritatis Splendor à tous les évêques de l’Église catholique
sur quelques questions fondamentales de l’enseignement moral de l’Église, n°4,
6 août 1993, Libreria Editrice Vaticana, vatican.va. Toutes les citations de
l’encyclique sont tirées de cette version.
[3] G. Gottier, Guide de lecture,
Repères, p. 192, dans La
Splendeur de la vérité, Paris, Éditions Mamel Plon, 1993
[4] J.-L. Bruguès, Présentation, p. XV, dans La Splendeur de la vérité.
[5] Concile de Vatican
II, Décret Optatam totius ecclesia renovationem sur la formation des
prêtres, 28 octobre 1965, vatican.va.
[6] Jean-Paul II, Veritatis
Splendor, n°4
[7] Bruguès, L'éthique dans un monde désenchanté
dans Revue Thomiste, 94/2,
1994,195-210.
[8] Pierre de Locht, spécialiste de théologie morale, Les
laïcs ont-ils un rôle à jouer ? dans L'Actualité Religieuse dans le Monde, 116, 1993,28-29.
[9] Voir D. Müller,
protestant d’éthique protestant, Quelle est la part
de créativité de la conscience ? dans L'Actualité
Religieuse dans le Monde, 116, (1993).
[10] C. Duquoc, L'encyclique "Veritatis Splendor":
présentation critique dans Revue
de Théologie et de Philosophie, 126/4, 1994, 325-332.
[11] Karl Wilhelm
Merks, professeur émérite de théologie morale à l’université de Tilburg, Morale et religion, pistes de recherche,
traduit par Jannie van Lotringen et P. Frederic Trautmann, dans Revue d’éthique et de théologie morale,
n°248, cairn.info.
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