Devant
les députés, Aristide Briand ouvre le débat sur la séparation des Églises et de
l’État. Sa voix impose naturellement le silence. Brillant orateur, il défend le
projet de loi dont il est le rapporteur. Ses premiers mots annoncent la
conclusion du rapport : « aujourd’hui,
il n’est plus personne pour contester sérieusement que la neutralité de l’État
en matière confessionnelle ne soit l’idéal de toutes les sociétés
modernes. »[1] La
neutralité religieuse de la part de l’État est ainsi considérée comme la
meilleure solution dans ses rapports avec l’Église. Aujourd’hui encore, le
principe de neutralité religieuse est présenté comme l’un des fondements de la
république française. Cela signifie que l’État demeure indifférent à toute
confession. Il ne reconnaît ni ne salarie aucun culte.
Ce
n’est pas le premier projet de loi sur le sujet. Huit l’ont précédé depuis la
nouvelle législature, c’est-à-dire 1902. Les députés finissent par mettre en
place une commission et par élire ses membres le 11 juin 1903. Elle est « chargée d’étudier les propositions de loi
relatives à la séparation des Églises et de l’État et à la dénonciation du
Concordat. » En fait, dès le départ, il s’agit de se préparer à
l’éventualité de la séparation et d’en définir les modalités « comme si elle devait être promulguée
demain. »[2]
Présidée par Ferdinand Buisson (1841-1932)[3], elle
comprend trente-trois députés dont dix-sept du bloc de gauche[4],
majoritaire de la chambre, et seize de l’opposition, divisés entre
progressistes (sept) et conservateurs (neuf). Après avoir rejeté l’ensemble des
propositions, elle demande à Aristide Briand, élu rapporteur provisoire, de
préparer un nouveau texte, qui s’inspire néanmoins de l’un d’entre eux, de
celui de Francis de Pressensé.
Le
rapport d’Aristide Briand : une démonstration par l’histoire ?
Pour
présenter le projet à la chambre des députés, Aristide Briand a préparé un
rapport avec l’aide de collaborateurs, un rapport qui mérite d’être lu pour
comprendre tout l’esprit de la loi. Son objectif est clair : « prouver que la seule solution possible aux
difficultés intérieures, qui résultent en France de l'actuel régime
concordataire, est dans une séparation loyale et complète des Églises et de
l'État. »[5]
Car, rajoute-t-il, le régime de séparation est « le seul régime où la paix puisse s'établir entre les adeptes des
diverses croyances. » Pour le démontrer, il s’appuie sur l’aspect
juridique et principalement sur l’histoire, une histoire « étudiée sans parti pris ni passion. »
C’est enfin à l’histoire de démontrer la vérité ! Mais quelle
histoire ?
Le
rapport comprend six chapitres. Les trois premiers présentent les trois
cultes : catholiques, protestants et israélites, les trois cultes alors
reconnus. Cette présentation est suivie d’une description des législations
étrangères puis d’une analyse des projets et leur discussion. Le rapport se
termine enfin par une conclusion. Le premier chapitre décrit l’histoire du
catholicisme en quatre parties. Il est le plus long. Il représente environ 65% de
l’ouvrage. Il est aussi le plus important en raison du sujet puisque la loi
concerne surtout l’Église catholique. C’est notamment par ce récit que le
rapport tente de démontrer la nécessité d’appliquer le principe de
séparation entre les Églises et l’État. Notre article se contente d’abord de
résumer ce premier chapitre. Dans l’article suivant, nous le commenterons…
De
Clovis à Mirabeau : la conquête de la souveraineté nationale face à la
théocratie pontificale
Aristide Briand (1862-1932) |
Dans
la première partie, le rapport tente de démontrer qu’après la confusion
des pouvoirs temporel et religieux à partir de l’empereur Constantin, l’Église
veut dominer le monde et la France de manière méthodique avant que les rois
capétiens ne défendent leurs pouvoirs.
Depuis
Constantin, profitant de la confusion des pouvoirs et des circonstances, l’Église
s’est peu à peu emparée de pouvoirs temporels et s’est érigée elle-même en
théocratie. Pour illustrer cette prétention, le rapport expose le décret Dictatus
papae de 1075 ainsi que l’illustre citation du pape Saint Gélase Ier
qui définit la théorie des deux glaives. Finalement, l’Église a toujours
cherché à dominer le pouvoir temporel et par conséquent les souverains.
Cela conduit inévitablement à des conflits, notamment avec les empereurs comme
le manifeste la querelle des Investitures. Elle est donc responsable des
guerres qui ont déchiré les peuples.
Face
aux prétentions de Rome, les rois capétiens ont défendu l’indépendance de
leur Église tout en affirmant la souveraineté nationale, faisant ainsi naître
l’esprit laïque. Ainsi Philippe-Auguste a préparé « la naissance d’un esprit laïque et national »
alors que Saint-Louis « monarque
très chrétien » a été « un des plus fervents défenseurs de la
société laïque ». Le rapport vante aussi les efforts de Philippe le Bel
pour avoir affirmé l’indépendance absolue du pouvoir royal. Il aurait publié
« des actes essentiels de l’église
libre de France. » Avec ses légistes, il aurait préparé la séparation
de l’Église romaine et de l’État. C’est ainsi qu’émergent les idées gallicanes
avant qu’elles s’organisent en système.
Le
pape fait aussi face à toute une série d’oppositions qui font échouer la
théocratie pontificale. Le rapport évoque la
pragmatique sanction, le gallicanisme, l’humanisme et le protestantisme. Il en
vante les mérites. « Luther
affranchit la conscience », nous dit-il. Il décrit longuement le
gallicanisme, qui a permis d’accroître l’autorité royale sur l’Église de France
au détriment du Saint-Siège ainsi que le développement de l’esprit laïque. La Déclaration
des quatre articles est longuement présentée. Enfin, après tant effort,
Louis XIV applique un gallicanisme sans entrave : « le clergé devient un corps de
fonctionnaires, sur lequel Louis XIV conserve une autorité sans limites ».
Il devient le chef de l’Église de France.
Sur
l’aspect juridique, Aristide Briand fait le même constat. L’Église s’est emparée
de compétences juridiques et constitue une justice à part, y compris dans le
domaine temporel, mais ses compétences en cette matière se sont réduites au
point qu’elle finisse par dépendre de la justice laïque sous le règne de
Louis XIV. Aristide Briand peut alors reprendre les mots de Fénelon :
« le roi est en réalité plus maître
de l'Église gallicane que le pape ; l'autorité du roi sur l'Église a passé aux
mains des juges séculiers ; les laïques dominent les évêques. »
De
la révolution au concordat : la fin de l’Église temporelle
De
longues pages racontent les événements révolutionnaires qui ont permis à
l’État de s’approprier de tous les revenus de l’Église. Le rapport
évoque les discours des députés, en particulier Mirabeau. Ils légitiment cette
opération en défendant l’idée selon laquelle la dîme et les biens
ecclésiastiques appartiennent à la nation. Le rapport montre alors que par
cette mesure, les députés ont détruit le pouvoir temporel de l’Église. « En moins d'un an, l'Église catholique
avait perdu tous ses privilèges ; son pouvoir temporel, assise
inébranlable de sa domination spirituelle, lui était ravi par l'État, maître de
ses propres destinées. ».
Le
rapport dénonce l’erreur de la constitution civile du clergé, qui reproduit celle du gallicanisme, en voulant
soumettre l’Église à l’État. « Prétendre
transformer le clergé en un corps de salariés, soumis à l'État, n'était-ce
point méconnaître le caractère de l'Église catholique, universelle, romaine,
n'était-ce pas renouveler l'erreur du gallicanisme, aboutissant à la bulle Unigenitus. »
Il accuse alors les révolutionnaires de ne pas avoir choisi « la solution de bon sens », « la solution logique », c’est-à-dire
la séparation de l’Église et de l’État.
La
volonté d’intégrer l’Église dans l’État a
alors conduit à la violence et au schisme. Pour apaiser les troubles, il évoque
les largesses de l’État. Mais, il constate avec amertume l’irritation du clergé
et son attitude « antirévolutionnaire ».
Les prêtres persistent dans la violence. « Les assauts furieux et répétés de l'Église contre le pouvoir national
prépareront la mesure trop tardive qui deviendra le salut public la réparation
des Églises et de l'État. »
Pourtant,
certains députés proposent la solution de séparation. Le rapport évoque l’abbé
Grégoire comme le défenseur de la tolérance et du pluralisme religieux, et donc
de la liberté des cultes et de l’égalitarisme religieux. Il revient à son projet
de décret dans lequel « les
autorités constituées [seront] chargées de garantir à tous les citoyens
l’expression libre de leur culte en prenant les mesures qui commandent l’ordre
et la tranquillité publique. » Le rapport ne peut que l’approuver.
« On ne peut pas mieux dire. »
Du
Concordat au Syllabus : la reconquête de l’Église
Le
rapport justifie la politique religieuse de Napoléon, c’est-à-dire le
concordat de 1801, par son ambition de régner en France. « Pour exercer sur le pays le pouvoir du
maître, il avait besoin de rétablir en France les pratiques religieuses
d'autrefois ; de plus, pour la complète réussite de ses ambitions politiques,
il fallait qu'il pût mettre à leur service la complaisance, sinon la complicité
du souverain pontife. » Cela passe par le rétablissement des relations
avec le Saint-Siège et par la signature d’un concordat. Cependant, selon le
rapport, Napoléon est en position de force par ses victoires militaires. Il
impose ses conditions. Certes, par-là, il reconnaît l’autorité du pape,
soulevant de nombreux mécontentements parmi les partisans de la révolution. Il
parvient néanmoins à les apaiser par l’insertion des articles organiques qui « fait de l’Église l’esclave docile de
l’État ».
Pourtant,
le rapport considère ces articles fragiles et insuffisants pour « mettre en échec l’autorité du pape ».
En effet, le concordat donne au pape un rôle essentiel dans l’institution des
évêques. En outre, les articles relèvent de l’Ancien Régime et certaines dispositions
sont obsolètes. Enfin, le rapport ne voit aucune contradiction entre le
concordat et les articles organiques. Par certaines mesures, il accentue
l’autorité du pape au détriment de celle de l’État. Finalement, le concordat
a permis à Rome d’exercer une plus grande domination sur l’Église de France.
Napoléon a échoué. « Sa soi-disant
Église, qu'il voulait docile à ses ordres, ne fut rien autre que romaine.
Jamais, même au temps de la monarchie, elle ne se montra plus dépendante du
Saint-Siège; dépouillée de ses biens temporels, comment aurait-elle pu vivre en
dehors des volontés de Rome ? […] Napoléon
a donc mis entre les mains du pape une arme dangereuse pour la France. »
Le
rapport tente alors de montrer toutes les difficultés du concordat ainsi que
son échec. Il tente de démontrer qu’il n’a profité qu’à l’Église au détriment
de l’État et de la souveraineté nationale. Le « pouvoir laïque » est en effet incapable de le faire respecter
alors que ses obligations, notamment financière, à l’égard du clergé sont
« énormes ». Selon le
rapport, l’Église détruit l’esprit du concordat et ne cherche qu’à reconquérir
ses pouvoirs, qu’à anéantir l’État. Plus forte, elle menace l’État laïque en
voulant imposer de nouveau la théocratie.
Dès
la Restauration, la reconquête de l’Église commence grâce aux Bourbons « qui, en livrant l'État aux chaînes de
l'Église, permirent à celle-ci de reprendre un nouvel essor, une puissance qui
pèsera sur tout un siècle et contre laquelle le pouvoir laïque n'essaya de
lutter que par intermittence. » Le rapport décrit ainsi les efforts
qu’elle a menés pour reprendre sa place dans l’État et la société. Son
récit montre toute sa puissance et sa force. Elle parvient même à détourner la
révolution de 1830 alors qu’elle avait comme objectif de se défaire de la
théocratie.
Le
rapport revient souvent sur la Monarchie de Juillet. Le rapport dénonce surtout
le pouvoir grandissant de l’Église dans l’enseignement dont la liberté
proclamée au cours du règne de Louis-Philippe n’a fait que faciliter le travail
des « ennemis de l’État »,
c’est-à-dire des Jésuites, devenus maîtres de l’Église. « Incroyable était leur pouvoir sur les
croyants et l'Église tout entière se trouvait entre leurs mains. » Il insiste
aussi sur le développement des congrégations dans l’enseignement. Elles veulent
s’en emparer et arrêter ainsi les idées libératrices. « Le clergé séculier, aux ordres de Rome, put,
sans risques ni péril, mener la contre-révolution, de concert avec le clergé
régulier. » Le clergé parvient encore à détourner la révolution de
1848. Sa puissance est si grande qu’elle a même préparé le coup d’État de
Napoléon III. Naturellement, l’effort de reconquête se poursuit sous le Second
Empire. Il est si important que « la
troisième République est réduite
à étayer l'édifice politique de la Révolution sapé, durant près d'un siècle,
par ses pires ennemis. » Car, rajoute-t-il, « le labeur est immense, car les crimes commis contre la liberté
sont innombrables. »
De
1870 à 1905 : vers le principe de séparation
La
difficulté vient aussi de Rome où Pie
IX veut restaurer la théocratie. « L'Église,
il se l'était promis, devait dépasser en omnipotence, en absolutisme, en
intransigeance, tout ce que les papes du moyen âge avaient pu rêver. »
Son attitude dans la question italienne ainsi que la déclaration du dogme de
l’infaillibilité pontificale « accusaient
plus profondément le divorce moral entre l'État laïque et l'Église. »
Mieux encore. L’encyclique Quanta cura et le Syllabus
le démontrent encore davantage. « Le
8 décembre 1864, l'encyclique Quanta cura apprit au monde la rupture
complète du droit laïque et des principes théocratiques, la déclaration de
guerre ouverte, sans trêve ni merci, que le pape adressait aux gouvernements
qui refusent de se soumettre à sa puissance temporelle et spirituelle. »
Le rapport constate que les cardinaux et les évêques ont donné un pouvoir
absolu au pape. Le premier concile de Vatican fait aussi l’objet d’une
vive dénonciation. Il est présenté comme un « coup d’état religieux ». Le rapport y voit comme une
dénonciation implicite du concordat de 1801. « Il paraît indiscutable que la séparation de l'Église d'avec l'État laïque
était une volonté expresse du Saint-Siège; mais c'était une séparation morale ».
Le dogme de l’infaillibilité pontificale provoque en outre un tel changement
dans l’environnement qu’il le rend caduque. « L'ère des pactes est définitivement close. »
Pourtant,
dans l’Église, naisse et se développe l’idée d’une séparation avec l’État
et donc d’une dénonciation du concordat. Le rapport revient longuement sur
Lamennais. Il y voit une solution aux difficultés induites par le concordat. Il
nous informe que le bas clergé est disposé à admettre un « retour aux doctrines de la primitive Église
et à l’Évangile ». Mais cette idée fait l’objet d’obstacle et de refus
de la part du haut clergé, partisan de la politique de reconquête de la société
civile pour mieux détrôner l’État. « Ses
visées n’avaient pas cessé d’être la conquête intégrale du pouvoir spirituel
par l’enseignement et la soumission absolue de la France à l’ultramontanisme ».
Le rapport donne l’exemple de la loi Falloux[6].
Enfin,
le rapport constate la séparation de plus en plus grande entre l’Église et
le monde contemporain. « À
mesure que la démocratie se développera dans notre pays, à mesure que les
esprits s'éveilleront plus nombreux aux vérités scientifiques, apparaîtra plus
profond l'abîme qui sépare le catholicisme romain de la civilisation moderne. Des lois seront édictées pour dégager
progressivement les intelligences enfantines de l'obscurité du dogme. »
Cela ne peut que générer de nombreuses luttes et crises. Le rapport dénonce l’intervention de plus en
plus grande du clergé dans la politique pour imposer la « politique du Syllabus » au détriment de la tranquillité religieuse.
Ainsi,
le rapport constate que le concordat n’a empêché ni la paix religieuse ni le
maintien de la souveraineté nationale face à l’Église, qui veut toujours mener une
politique théocratique. Au contraire, peu soucieuse de le respecter et le
violant à nombreuses reprises, elle a retrouvé son influence et sa puissance.
Les circonstances ont aussi changé au point que le concordat demeure désormais
caduc. L’État a dû intervenir et imposer de nouvelles lois. Le rapport se
félicite alors de l’œuvre accomplie depuis 1873 dans l’enseignement et à
l’encontre des congrégations sous Jules Ferry, Waldeck-Rousseau et sous
Combes. Le rapport nous informe que le clergé manifeste un esprit de révolte
et que des incidents se produisent. Une telle situation conduit
naturellement à la question de la séparation de l’Église et de l’État. En 1905,
la majorité de la Chambre est favorable au principe.
Les
chapitres consacrés au culte catholique se terminent par le budget du culte,
même si déjà à deux reprises, notamment au début du rapport, il l’a longuement
décrit. Le rapport constate une nette augmentation des sommes allouées jusqu’en
1875. Il passe en effet de 21 millions de francs à 53 millions environs pour
ensuite de fixer à 45 millions. Initialement, il était de 14 millions. Cette
hausse s’explique par une augmentation des traitements du clergé et par de
nouvelles charges incompatibles avec le concordat. En clair, selon le rapport, comblée
de faveurs, l’Église s’enrichit au détriment de l’État.
Conclusions
En
guise de conclusion, Aristide Briand revient sur l’œuvre de la IIIe
République. « Depuis l'avènement
de la troisième République les hommes d'État qui se sont succédé au pouvoir ont
persisté dans la poursuite de cette chimère : asservir à leurs desseins la
puissance politique de l'Église. » L’arme dont elle disposait et sur
laquelle elle reposait tous ses espoirs, c’est-à-dire le concordat de 1801,
s’est en effet avérée caduque en raison de son inefficacité face « aux tentatives d’insubordination du clergé
français ». « Si la
République a vécu, si elle a progressé, c'est malgré l'Église, contre ses
efforts et grâce à l'indifférence religieuse qui, croissant de jour en jour, a
fini par rendre ce pays impénétrable aux excitations du clergé. » En
outre, le concordat a rapidement été remis en cause par des événements
venant de Rome, c’est-à-dire « par
deux ou trois accès d’absolutisme » de Pie X. Le rapport finit alors par
conclure que, « devant le fait
accompli, il fallait bien s'incliner. Le régime concordataire étant aboli, il
ne restait plus qu'une issue à une situation devenue intenable : la
séparation. » Il est donc nécessaire, et la chose est pressante, de la
mettre en pratique.
Notes et références
[2] Ferdinand Buisson.
[3] Les vice-présidents
et secrétaire sont socialistes ou radicaux-socialistes.
[4] Le bloc de gauche
comprend 9 radicaux-socialistes, 7 socialiste et 1 de l’Union démocratique.
[5] Aristide Briand, La
séparation des Églises et de l'État, Rapport fait au nom de la commission de la
commission de la Chambre des députés, suivi des pièces annexes, 1905, Gallica.
[6] Voir Émeraude,
septembre 2019, article « Laïcité : la mise en place de l'État laïque ».
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